En
piste !
Depuis
l’aéroport de Calvi, la montée vers Calenzana demande une dizaine de
minutes en taxi et 150 FF. Il n’y a guère le choix excepté peut-être
d’aller à Calvi en premier et prendre ensuite un bus, ce qui revient
un peu moins cher mais fait perdre beaucoup de temps !
Arrivé
à Calenzana, nous descendons à l’Hôtel Montegrosso réservé depuis Paris, le prix n’est pas donné, pour une nuit à 250 FF
sans petit déjeuner, mais avant l’effort le réconfort...
Notre
chambre donne sur la route qui est très fréquentée, mais nous
n’aurons pas de mal pour dormir grâce à nos boules Quies emportées
exprès pour la cause... ! L’hôtel n’est pas d’un grand
standing mais propre et n’est pas loin d’une épicerie où l’on
trouve tout ce qu’il faut pour survivre en milieu hostile et en plein
été. Un petit défaut toutefois pour les pressés du parcours, il est
situé en bas du village !
Un
petit brin de logistique avant l’aventure, nous allons au supermarché
tout près de notre hôtel pour acheter une recharge de gaz (et oui
c’est strictement interdit à bord des avions, pour déraison évident
même sans la barbe !) et de la charcuterie corse (les spécialités
de Corse étant les saucissons de sanglier et d’âne)…
Comme
beaucoup nous ne savions pas que c’était déjà là la dernière
opportunité pour se ravitailler en recharge de Gaz jusqu’à Vizzavona !
Pas la moindre petite bouteille sur le parcours …Bref, il aurait fallu
refaire le plein (c’est à dire au moins deux grandes cartouches) mais
nous étions encore confiant sur les possibilités de ravitaillement au
moins à ASCO ou au col de Verghio ce qui s’avéra être une erreur… !
Les refuges sont souvent équipés d’un point gaz absolument gratuit
pour les campeurs ayant payés leur redevance ,mais il faut faire
la queue et c’est long,… très long, surtout quand on a faim !
Toujours
à Calenzana, petit apéro dans un café sur la place du village, avant
d’ aller dîner dans le restaurant en face de l’hôtel, plutôt bon,
avec un jardin version « on est chez soi » où nous
sympathisons avec une famille de hollandais très admiratif de notre
projet de rando.
Pendant
la digestion, tout en nous promenant dans le village le soir, nous
demandons l’heure à laquelle les premiers bars offrent le petit déjeuner :
peut-être le denier vrai petit déjeuné avant quinze jour ! Le
bar qui se trouve un peu au-dessus de l’hôtel nous indique commencer
son service à 5H45 et celui qui est sur la place près de l’église à6H donc tout va bien. Confiant nous allons nous coucher pour
une nuit de repos et de doux rêves…